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TRAXIO MAGAZINE #214 07-08/2024                                                                   EVENT  47


                                                              PRÉCISION DE LA POSITION DE

                                                              TRAXIO

                                                              « Nous avons toujours pratiqué l’ouverture et la transparence sur la
                                                              position que nous avons adoptée dans ce dossier », affirme Didier
                                                              Perwez, président de TRAXIO.  « Par principe, nous soutenons cette
                                                              initiative de la ministre Peeters qui peut aboutir à une situation
                                                              gagnant-gagnant.   Pour  le  consommateur  bien entendu mais
                                                              également pour nos membres, les garagistes, qui peuvent, en
                                                              tant que professionnels, proposer des services plus larges.  Dans
                                                              le même temps, nous avons toujours mis en garde sur l’impor-
                                                              tance d’un seuil d’accès suffisant bas.  Si la procédure d’agrément
                                                              s’avérait trop sévère, elle dissuaderait les garagistes de franchir
                                                              le pas et l’initiative manquerait son objectif. Il va falloir dévelop-
                                                              per de nombreux aspects opérationnels dans les prochains mois.
                                                              TRAXIO continuera d’assurer son rôle de partenaire constructif
                                                              vis-à-vis de toutes les parties concernées. »


         Peter Guelinckx (A&M Group), Lydia Peeters et Didier Perwez




         la  Commission  Mobilité et  ensuite par  l’en-  teurs de vitrage automobile puissent également   tionnelles à y apporter.   Quelles seront précisé-
         semble du parlement flamand. Mais ce n’était là   participer au projet pilote.   ment les critères d’agrément du réparateur et du
         que l’étape de la création d’un cadre juridique.                      contrôleur ?  Quelle formation devront-ils suivre
         La concrétisation devait faire l’objet d’un arrêté                    et qui la dispensera ?  Dans la stricte observance
         du gouvernement flamand.  Paru mercredi  Des mois cruciaux…           de notre positionnement dans ce dossier, nous
         29  mai  après  que  les  membres  du  parlement                      mettons notre savoir-faire et nos connaissances
         furent parvenus à un accord sur les modalités   Les prochains mois s’avéreront cruciaux pour le   à disposition pour répondre à ces questions pour
         de cet arrêté.  Une étape importante venait d’être   déroulement du projet pilote.  Si l’approbation du   que ce nouvel arrêté soit gagnant-gagnant pour
         franchie.  Hélas il subsiste une grande confusion   décret et de l’arrêté flamands a donc concrétisé   nos membres.
         sur la teneur exacte du projet pilote.   la base juridique de ce projet pilote, il demeure
                                            néanmoins de nombreuses précisions opéra-
         Durée de cinq ans

         Le mot vient d’être lâché : il s’agit bien d’un projet
         pilote.  D’une durée de cinq ans avec possibilité
         de prorogation de cinq ans.  La date d’entrée en
         vigueur est fixée au 1  octobre 2025 et peut être
                       er
         différée de trois mois maximums.  Le but étant
         qu’il ne faille pas reprendre rendez-vous avec
         la station de contrôle technique dans le cas de
         certains manquements aux véhicules (refusés).
         La revisite pourrait avoir lieu dans un garage
         agréé, généralement l’endroit où s’effectue la
         réparation.  L’avantage pour le client saute aux
         yeux.  Gain de temps et pas de frais supplé-
         mentaires.  Ces garages ne pourront facturer
         que 15,40 euros, la somme exacte perçue par
         les  instances  de  contrôle  technique,  tout  a  été
         réglé légalement.  Une ‘revisite’ donc, mais pour
         quels refus ?  Le point de départ est de traiter
         les manquements requérant le moins d’appa-                                         Didier Perwez et Lydia Peeters
         reils de mesure possibles, à l’exception des     CONFÉRENCE DE PRESSE À HASSELT
         phares.  Ce qui résulte en cinq modules (voir
         encadré ‘Modules du projet pilote’) convenus     Lors d’une conférence de presse organisée chez un de nos membres,
         après concertation notamment avec TRAXIO.        A&M à Hasselt, la ministre Lydia Peeters précisa le comment et le
         Un garage peut demander à être agréé pour un
         ou plusieurs modules.  Les limites ayant été fixées   pourquoi de ce projet pilote.  Le président de TRAXIO, Didier Perwez,
         afin que les centrales de pneus et/ou les répara-  souligna lui aussi le rôle constructif que TRAXIO continuera de jouer.
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